Bonjour,
Je m'appelle Julien, j'ai 42 ans et je suis enseignant depuis 2007. Tour à tour en collège, en lycée générale et technologique, ainsi qu'en lycée professionnel, j'ai toujours donné en parallèle des cours particuliers. En outre, je suis diplômé d'un Master de Physique des Universités de Toulouse et Lyon obtenu en 2004. J'ai également mené des travaux dans le cadre d'une préparation de thèse en nanotechnologie. Depuis septembre 2014, je donne donc exclusivement des cours particuliers en maths et en sciences physiques en Primaire, Collège, Lycée et dans le Supérieur. Tous les élèves que j'ai suivi sur le long terme ont obtenu leur Brevet ou leur Bac.
Quel est votre parcours?
Tout d'abord, j'ai obtenu un Bac S option Technologie Industrielle (l'équivalent du S.I. aujourd'hui) avec mention Assez Bien. Ma grande fierté, c'est d'avoir eu 16 en physique-chimie, 17 en maths, 13 en technologie. Je me suis ensuite engagé dans des études de physique à l'Université Paul SABATIER, Toulouse 3 (aujourd'hui encore, je n'arrive pas à savoir si je suis nostalgique de cette époque à cause de tout ce que j'ai appris à l'Université ou parce que j'ai dû quitté une ville magnifique!). Ce ne fut pas un parcours de tout repos ; l'adaptation au rythme et aux méthodes de travail ; l'éloignement de la famille et des amis, etc... Toujours est-il que je ne m'en suis pas trop mal sorti et que j'ai ensuite été recruté pour une dernière année d'étude à l'Université Claude BERNARD, Lyon 1. En résumé donc, me voilà diplomé au niveau Master en physique.
Que faire après? Naturellement, je me suis engagé dans des études doctorales. J'ai préparé pendant 2 ans une thèse en nanotechnologie, mais il faut être honnête, j'étais très loin de mes objectifs de départ. Je m'étais engagé dans des études longues avec 2 objectifs : soit m'engager dans l'enseignement à la fin ; soit continuer le plus loin possible vers des études d'astrophysique et d'études de l'univers. De l'infiniment grand, j'étais passé à l'infiniment petit et à la technologie. Je n'étais donc vraiment pas comblé et j'ai préféré m'arrêter là!
Loin d'en tirer un constat d'échec, j'ai pu rebondir et je me suis alors engagé sur la voie de l'enseignement. J'ai commencé par être remplaçant contractuel dans tous types d'établissements secondaires. De toute évidence, malgré les nombreuses difficultés rencontrées, j'avais trouvé ma vocation et je ne l'ai jamais regretté depuis.
Les choses n'étant jamais figées, après avoir travaillé dans l'Éducation Nationale pendant 7 ans, après avoir suivi les formations internes, j'ai décidé en 2014 de me consacrer à 100% au cours particuliers et au soutien scolaire en maths et sciences physiques. Ce choix-là, je ne l'ai jamais regretté et je n'ai jamais eu de doute quant à savoir si c'était, pour moi, la bonne décision. Je gère mon temps comme je le souhaite ; je n'ai plus de hiérarchie qui me fait défaut qaund ça chauffe un peu trop ; etc...
À quel public souhaitez-vous enseigner et dans quelle matière?
Je n'ai pas fondalement de préférence. Les élèves récalcitrants au début sont aussi intéressants que les autres ; pour des raisons différentes certes. Mais quoi de plus satisfaisant que d'arriver à les convaincre qu'il en va de leur intérêt?
En tout cas, j'accepte tout le monde dans la mesure de mes capacités d'accueil (en effet, il arrive qu'on ne puisse se mettre d'accord sur un horaire), du Primaire, au Supérieur en passant par le Collège et le Lycée. Les étudiants et les adultes sont les bienvenus. Mes matières enseignées sont les maths, la physique et la chimie. Je peux également venir en aide en S.I.
Qu'est-ce qui fait de vous un bon prof?
Je pars toujours de l'élève. J'essaie de le connaitre ; ensuite, je commence par l'aider à faire son travail scolaire. Souvent, cela me permet de déceler où sont les lacunes et de prévoir ensuite des cours ou des exercices pour y remédier.
Lors des stages de révision pendant les vacances, nous nous mettons d'accord sur les chapitres ou les points à voir ; cela permet d'impliquer l'élève davantage, car l'oblige à s'interroger sur ce qu'il sait. Au début, c'est difficile mais rapidement, il comprend l'intérêt d'une telle démarche (malgré sa difficulté il faut l'avouer).
Par ailleurs, j'aime réellement mon métier. J'aime ce que je fais et j'aime en parler ; quand on me lance sur le sujet, je peux en parler pendant des heures avec mes amis et avec passion.